Les signes avant une crise d’épilepsie à connaître

Par Baptiste Morin

Publié le 16/12/2025

Les signes avant une crise d'épilepsie à connaître

Reconnaître un signe avant crise d’épilepsie peut changer la façon d’agir face à une situation d’urgence. Certaines personnes ressentent des signes quelques minutes, voire des heures, avant la crise. Apprendre à les identifier aide à se protéger et à prévenir les blessures. Ce guide clair et bienveillant vous accompagne pour repérer ces signaux, réagir correctement et mieux comprendre l’épilepsie au quotidien.

💡 À retenir

  • Environ 50 millions de personnes dans le monde vivent avec l’épilepsie.
  • 30% des personnes épileptiques ne répondent pas aux traitements médicamenteux.
  • Sensibiliser aux symptômes peut sauver des vies.

Qu’est-ce qu’une crise d’épilepsie ?

L’épilepsie est une maladie neurologique caractérisée par des crises dues à des décharges électriques anormales dans le cerveau. Ces crises peuvent se manifester par des convulsions, une absence, des mouvements brusques, des sensations étranges ou une perte de conscience. Certaines durent quelques secondes, d’autres plusieurs minutes. On peut parfois repérer un signe avant crise d’épilepsie, ce qui donne un temps précieux pour se mettre en sécurité.

La diversité des crises est grande. On distingue les crises focales, qui démarrent dans une zone spécifique du cerveau, et les crises généralisées, qui touchent les deux hémisphères. L’épilepsie concerne environ 50 millions de personnes dans le monde. Malgré les progrès, près de 30% des personnes épileptiques ne répondent pas suffisamment aux médicaments, d’où l’intérêt d’une bonne éducation thérapeutique et de stratégies personnalisées.

Définition de l’épilepsie

L’épilepsie se définit par la répétition de crises non provoquées. Les facteurs déclencheurs varient selon les individus : manque de sommeil, stress, oubli de traitement, lumières clignotantes, alcool, fièvre. Comprendre son profil de crise, repérer un potentiel signe avant crise d’épilepsie et tenir un carnet d’observation aident à adapter le suivi médical et les habitudes de vie.

Les signes précurseurs

Avant une crise, certaines personnes ressentent des signaux annonciateurs. On parle d’aura quand ces sensations correspondent au début d’une crise focale consciente. D’autres perçoivent des prodromes des heures ou un jour avant : fatigue inhabituelle, irritabilité, difficultés de concentration. Un signe avant crise d’épilepsie peut être discret, mais récurrent d’un épisode à l’autre.

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Exemples concrets : odeur de brûlé inexistante, fourmillements dans une main, vision trouble, point lumineux, chair de poule, frisson qui remonte, nausée soudaine, sensation de “déjà-vu”, peur inexpliquée, parole saccadée, mâchonnements automatiques, sursauts musculaires rapides appelés myoclonies. Chacun a sa propre signature. Noter ces signaux aide à anticiper et à sécuriser l’environnement dès le premier signe avant crise d’épilepsie.

Signes avant une crise

  • Perception anormale : odeurs ou goûts inexistants, flashs lumineux, bruits étouffés
  • Sensations corporelles : picotements, engourdissements, vertiges, boule au ventre
  • Signaux émotionnels : anxiété soudaine, peur, irritabilité ou apathie
  • Altérations cognitives : confusion brève, trou de mémoire, difficulté à trouver ses mots
  • Automatismes : gestes répétitifs, déglutition, mastication, regard fixe

Témoignage 1 : “Clara, 28 ans, sent un goût métallique et un étourdissement. Elle s’assoit, desserre son écharpe et avertit un collègue. La crise survient deux minutes plus tard, sans blessure.”

Témoignage 2 : “Yanis, 16 ans, remarque qu’il bâille énormément et qu’il est irritable la veille des crises. Depuis qu’il identifie ce schéma, il se couche plus tôt et limite les écrans, ce qui réduit la fréquence des épisodes.”

Importance de la reconnaissance

Reconnaître les signaux, c’est gagner du temps pour se protéger et prévenir les chutes. Les proches peuvent aussi agir plus vite. Tenir un journal des crises avec date, heure, contexte, sommeil et tout signe avant crise d’épilepsie repéré facilite le suivi médical et l’ajustement du traitement. Des applications dédiées permettent de consigner ces informations au quotidien.

Que faire en cas de crise ?

Que faire en cas de crise ?

La règle d’or : sécuriser la personne, rester calme et protéger la tête. Ne pas retenir les mouvements, ne pas forcer l’ouverture de la bouche et ne rien mettre entre les dents. Le timing est essentiel : si la crise dépasse 5 minutes, appelez les secours. En cas de répétition sans reprise de conscience, de blessure, de grossesse ou de première crise, il faut également contacter les services d’urgence.

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Dès qu’un signe avant crise d’épilepsie apparaît, mettez-vous en sécurité : asseyez-vous, éloignez les objets durs, avertissez quelqu’un. Après la crise, placez la personne en position latérale de sécurité si elle respire, desserrez les vêtements et restez auprès d’elle jusqu’au retour complet à la normale.

  • Éloigner les objets dangereux et protéger la tête avec un vêtement plié
  • Noter l’heure de début, observer les symptômes sans entraver les mouvements
  • Ne rien mettre dans la bouche et ne pas donner à boire pendant la crise
  • Après la crise : position latérale de sécurité, surveiller la respiration
  • Appeler les secours si la crise dure plus de 5 minutes ou en cas de répétition

Récapitulatif des actions à entreprendre

  • Protéger, chronométrer, ne pas retenir
  • Position latérale de sécurité après la crise
  • Appeler les secours si durée prolongée, blessures, grossesse, première crise

Prévention et traitement

La prévention s’appuie sur l’observance des traitements antiépileptiques, un sommeil régulier et la gestion du stress. Identifier ses déclencheurs personnels aide à réduire la fréquence des crises : écrans tardifs, consommation d’alcool, déshydratation, oubli de prises. Informer l’entourage, partager un plan d’action et porter une carte ou un bracelet médical renforcent la sécurité, surtout si un signe avant crise d’épilepsie survient loin de chez soi.

Quand les médicaments ne suffisent pas, d’autres options existent selon le profil : chirurgie de l’épilepsie, stimulation du nerf vague, dispositifs de neurostimulation répondant à la crise, ou encore régime cétogène encadré. Discuter régulièrement avec le neurologue permet d’ajuster la stratégie, d’évaluer les effets secondaires et d’intégrer les retours du journal de crises.

Conseils pratiques : planifier ses prises avec un pilulier, programmer des rappels sur téléphone, éviter les nuits écourtées, apprendre à reconnaître son signe avant crise d’épilepsie, expliquer le protocole aux collègues et aux proches. Les sportifs peuvent prévenir les blessures en préférant des activités encadrées et en portant un casque si nécessaire. Les parents d’enfants épileptiques gagnent à former l’école et à fournir un document simple avec les étapes à suivre.

Baptiste Morin

Je suis Baptiste Morin, passionné de nutrition et d'alimentation équilibrée. À travers mon blog, je partage des conseils pratiques et des recettes savoureuses pour vous aider à adopter un mode de vie sain et épanouissant. Rejoignez-moi dans cette aventure gourmande !

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