Le psoriasis m’a longtemps épuisé, physiquement et moralement. Après des années de plaques, de démangeaisons et d’essais infructueux, j’ai enfin trouvé un chemin qui marche pour moi. Ce témoignage partage ce parcours, les soins adoptés et des conseils concrets. Si vous cherchez du réel, pas de promesses miracles, vous êtes au bon endroit.
💡 À retenir
- J’ai combiné soins médicaux, hydratation rigoureuse, gestion du stress et ajustements alimentaires. Cette approche globale, suivie avec régularité et accompagnement dermatologique, a stabilisé durablement mes symptômes.
- Environ 2-3% de la population mondiale souffre de psoriasis.
- 80% des patients rapportent une amélioration grâce à des changements de mode de vie.
- Des études montrent que l’alimentation peut influencer l’état du psoriasis.
Mon histoire de guérison
Le psoriasis est entré dans ma vie à l’adolescence. Petites plaques au début, puis poussées sur les coudes, le cuir chevelu et parfois les genoux. J’ai essayé des crèmes, j’ai espacé les shampoings, j’ai tout lu sur Internet, sans grand succès. Le déclic est venu quand j’ai accepté d’y aller pas à pas, avec l’aide d’un dermatologue, en testant et en mesurant ce qui changeait vraiment.
Je pensais que le jour où j’ai guéri du psoriasis arriverait comme un interrupteur. En réalité, c’est une accalmie qui s’installe, des plaques qui s’éclaircissent, des démangeaisons plus rares, des rechutes plus courtes. J’ai appris à repérer mes déclencheurs: le stress prolongé, les nuits trop courtes, l’alcool en excès, l’hiver sec. Savoir cela m’a donné de vraies marges de manœuvre au quotidien.
Le contexte compte aussi. Le psoriasis touche environ 2-3% de la population mondiale. Me rappeler que je n’étais pas seul m’a aidé à parler, à demander conseil, à rejoindre des groupes de soutien et à tenir un journal des symptômes. Ce carnet a été précieux pour comprendre ce qui marchait et ce qui ne marchait pas.
Pourquoi parler de ma guérison ?
Parce que j’aurais aimé lire un récit honnête, nuancé, sans promesse miracle. Dire “j’ai guéri du psoriasis” ne veut pas dire que la maladie n’existe plus, mais que mes symptômes sont contrôlés, au point de ne plus impacter ma vie de tous les jours. Cette nuance change tout: elle donne des objectifs réalistes et motivants.
Partager ce chemin, c’est offrir des pistes concrètes: ce que j’ai modifié dans ma routine, ce que j’ai arrêté, ce que j’ai gardé, et comment j’ai construit, avec des soignants, un plan qui tienne dans la durée.
Les traitements qui ont fonctionné
Mon point d’ancrage a été une routine simple, stable, validée avec mon dermatologue. Les crèmes émollientes appliquées matin et soir ont renforcé la barrière cutanée. Quand les plaques s’enflammaient, des dermocorticoïdes et des analogues de la vitamine D m’ont aidé à reprendre la main, en cures courtes et bien encadrées.
J’ai aussi bénéficié de séances de photothérapie UVB 311 nm, particulièrement efficaces lors d’une poussée diffuse. L’exposition est calibrée, progressive et suivie médicalement. Elle n’est pas pour tout le monde, mais dans mon cas, l’effet a été net au bout de quelques semaines.
- Emollients quotidiens pour limiter la sécheresse et la desquamation
- Dermocorticoïdes en poussée, puis relais par analogues de la vitamine D
- Photothérapie UVB ciblée sur les zones rebelles
- Shampoings kératoréducteurs pour le cuir chevelu (salicylé ou goudron végétal)
- Stratégie anti-grattage: ongles courts, compresses fraîches, hydratation immédiate après douche
Quand je dis “j’ai guéri du psoriasis”, cela signifie que ces options, utilisées au bon moment, avec des pauses et des relances adaptées, ont contrôlé durablement mes symptômes. Si votre psoriasis est sévère, des traitements systémiques ou des biothérapies existent. Parlez-en à un dermatologue pour évaluer bénéfices et risques, et définir un suivi.
Les méthodes utilisées
J’ai misé sur la régularité. Matin: douche tiède courte, huile lavante, crème émolliente sur tout le corps, produit spécifique sur les plaques si nécessaire. Soir: hydratation ciblée, application de traitement pendant les cures, puis entretien. J’ai arrêté les frottements agressifs et remplacé les serviettes rugueuses par des tissus doux.
J’ai tenu un journal minimaliste: date, zones touchées, niveau de démangeaison, stress perçu, sommeil, alimentation. Cette trace m’a permis d’anticiper. Par exemple, je voyais les plaques s’activer après trois mauvaises nuits de suite. Savoir cela m’a motivé à prioriser le sommeil avant les grandes réunions ou déplacements.
Exemple concret: lors d’une poussée au cuir chevelu, j’ai alterné sur trois semaines un shampoing kératoréducteur deux fois par semaine et un shampoing doux les autres jours, avec un temps de pose précis. Résultat: moins de squames visibles et démangeaisons divisées par deux.
Conseils pratiques pour vivre avec le psoriasis
Les gestes simples font la différence au quotidien. De petites habitudes, cumulées, ont plus compté que les grandes résolutions. Et surtout, j’ai appris à ne pas tout changer en même temps, afin de voir ce qui avait un vrai impact.
Les études convergent: l’hygiène douce, l’hydratation, la gestion du stress, l’activité physique adaptée et l’alimentation modérée en alcool et en aliments ultra-transformés aident. Près de 80% des patients rapportent une amélioration avec des changements de mode de vie. J’ai vécu cette réalité: mieux dormir, bouger régulièrement et alléger mon assiette ont soutenu l’efficacité des traitements.
- Douches tièdes courtes, sans savon agressif; séchage par tamponnement
- Hydratation systématique dans les 3 minutes après la douche pour “capter” l’eau
- Vêtements doux et amples pour réduire les frottements
- Exposition raisonnable au soleil avec une protection SPF 50+
- Gestion du stress: respiration 4-4-6, marche quotidienne, pauses régulières
Changements de mode de vie
Si aujourd’hui j’ai guéri du psoriasis au point de ne plus y penser chaque minute, c’est aussi grâce à des ajustements durables. Côté alimentation, j’ai réduit l’alcool, les plats ultra-transformés riches en sucres et graisses de mauvaise qualité, et je me suis rapproché d’une assiette de type méditerranéenne: fruits, légumes, légumineuses, poisson, huile d’olive, noix.
Des travaux suggèrent que la nutrition peut influencer l’inflammation. Mon exemple concret: remplacer les sauces industrielles par un filet d’huile d’olive et du citron, ajouter une poignée d’amandes en collation, et viser deux portions de poisson gras par semaine. Côté activité, 30 à 40 minutes de marche rapide la plupart des jours ont apaisé mon stress et amélioré mon sommeil.
Produits recommandés
Je privilégie des catégories plutôt que des marques, pour que chacun trouve l’équivalent local:
- Crèmes émollientes riches avec urée 5-10% ou céramides pour renforcer la barrière
- Huiles lavantes ou syndets, sans parfum, pour la douche
- Shampoings kératoréducteurs (acide salicylique) en alternance avec un shampoing doux
- Baume réparateur pour zones épaisses (coudes, genoux)
- Protection solaire visage et corps, large spectre, texture confortable
Astuce utile: testez un nouveau produit sur une petite zone pendant 48 heures. Si rien ne réagit, élargissez progressivement. Ce réflexe m’a évité des irritations supplémentaires au mauvais moment.
Ressources et communautés de soutien
Parler avec d’autres patients m’a aidé à relativiser et à trouver des idées pratiques. Les groupes de soutien, les associations de patients et les forums modérés peuvent offrir des retours d’expérience, des astuces de vie sociale, des conseils pour les voyages ou le sport. On y entend des “moi aussi” qui font du bien.
Pour comprendre les mécanismes, les symptômes et les options de prise en charge, cette ressource vidéo m’a été utile. Elle éclaire les causes, les manifestations et les solutions possibles, dans un langage accessible et structuré.
Gardez en tête que chaque peau réagit différemment. Faites valider vos choix par un professionnel de santé, surtout si vous envisagez un nouveau traitement, une photothérapie ou un changement important de routine.
Témoignages d’autres guérisons
Lire le vécu d’autres personnes m’a donné du courage. Ces histoires ne sont pas des recettes universelles, mais elles montrent la diversité des chemins. Certaines disent “j’ai guéri du psoriasis” après une photothérapie encadrée, d’autres grâce à une routine ultra-régulière, d’autres encore via une biothérapie pour une forme sévère.
- Julie, 29 ans: routine hydratation stricte, yoga deux fois par semaine, réduction de l’alcool. Les plaques se sont espacées, démangeaisons quasi nulles.
- Karim, 43 ans: photothérapie UVB en hiver, entretien avec analogues de la vitamine D et journal des symptômes. Il dit que la prévisibilité a tout changé.
- Sophie, 36 ans: prise en charge dermatologique et diététique conjointe, perte de poids progressive, marche quotidienne. Impact social du psoriasis largement diminué.
Ces témoignages confirment ce que j’ai vécu: la combinaison de soins validés, d’habitudes simples et d’un suivi régulier peut transformer le quotidien. Dire “j’ai guéri du psoriasis” devient alors un objectif atteignable pour beaucoup, avec patience, régularité et accompagnement adapté.
